Chambre Hypoxique : Préparation d’une plongée à 6 400 mètres d’altitude

Frédéric Swierczynski, plongeur de l’extrême, est venu se préparer à une plongée en haute altitude dans les lacs du volcan actif le plus haut du monde, Nevado Ojos del Salado dans les Andes. Cette préparation a eu lieu dans un simulateur d’altitude, le caisson hypobare du centre d’essais et de tests de la comex à Marseille, France

chambre hypoxique servant de simulateur d'altitude

Plongée en altitude extrême à 6 400 mètres

C’est accompagné de Sébastien Devrient, guide de haute montagne et réalisateur, que Frédéric Swierczynski s’est préparé à cette expédition dans les Andes aux frontières entre l’Argentine et le Chili. Objectif, aller plonger dans le lac le plus haut du monde à 6 390 m sur le volcan Nevado Ojos del Salado.

L’aventure avait commencé l’année dernière où une première plongée avait eu lieu sur ce même volcan dans un lac à 5 870 mètres mais la neige et la glace, arrivées trop tôt, n’avaient pas permis de réaliser la plongée à 6 390 m. C’est avec ce même objectif qu’ils y retournent cette année.

Ces deux expéditions feront l’objet d’un film « une goutte d’eau sur un volcan » dont la sortie est prévue en Suisse en 2020.

Le récit de ce long métrage documentaire, réalisé par Sébastien Devrient pour Vertiges prod, ne s’attachera pas seulement à relater un exploit sportif, il est avant tout une aventure humaine. Il propose également une réflexion sur la faculté d’adaptation de l’homme face à ses rêves et ses
ambitions, ainsi que la problématique de l’acclimatation du corps face à une nature sauvage et imprévisible.

 

Préparation en chambre hypoxique

C’est dans le simulateur d’altitude de la Comex, un ensemble de caissons hypobares, que Frédéric Swierczynski et Sébastien Devrient sont venus préparer leur expédition, test du matériel et préparation physique. La première étape a consisté à simuler une altitude de 6.400 mètres puis une immersion de 20 minutes dans une eau à 2°C. A cette altitude, il faut faire face au froid et au manque d’oxygène (deux fois plus rare qu’au niveau de la mer)

Ils ont pu ainsi reproduire les différentes conditions auxquelles ils seront confrontés durant cette aventure, encadrés par nos équipes techniques et sous la surveillance médicale de l’institut PHYMAREX.

 

Encadrement médical

Durant toute l’expérience une équipe médicale de l’institut PHYMAREX, le Docteur Mathieu Coulange et le Docteur Jean- Charles Reynier, ont surveillé en permanence les paramètres vitaux, la température corporelle, la fréquence cardiaque, la fréquence respiratoire, dioxyde de carbone et saturation en oxygène…

En raison de son immersion à une altitude de 6 400 m, cela représente une énorme différence de pression atmosphérique par rapport à une plongée normale effectuée au niveau de la mer (1010 Mo contre 440 Mo environ).

 


C’est une expédition très rare, nous profitons de cette expérience pour collecter le maximum de données. Elles serviront lors de publications destinées à la communauté scientifique.

Docteur Jean-Charles Reynier

Médecin hyperbariste, Phymarex

 

Chambre Hypoxique

La possibilité de reproduire dans ce simulateur d’altitude de 20m² des altitudes jusqu’à 40 000 mètres (131 000 pieds), permet de répondre aux besoins des principaux industriels européens et mondiaux du secteur de l’aéronautique et de l’aérospatial tels que la validation et la certification de matériel, masque, combinaison, casque, communication, etc…

Mais aussi des essais en présence de sujets humains comme la sensibilisation aux >risques hypoxiques pour les pilotes et personnels navigants.

La maîtrise des conditions extrêmes de pression et de température permet à notre entreprise d’être impliquée dans une très large palette de projets.

Dernières actualités