https://developers.google.com/search/docs/appearance/structured-data/local-business?hl=fr

Concevoir une base lunaire à l’aide de la 3D

Juil 3, 2018

Les déchets sont des ressources ! même sur la lune

Le 8 janvier 2018. L’agence Spatiale Européenne (ESA) a confié au Consortium URBAN, qui comprend la COMEX à Marseille, LIQUIFER Systems Group et SONACA Space GmbH, sous la direction de OHB System AG, l’étude « Concevoir une base lunaire en utilisant les technologies d’impression 3D ». L’équipe évaluera la faisabilité et la mise en œuvre de la fabrication de couches additives dans la construction, l’exploitation et l’entretien d’une base lunaire.

La logistique et l’acheminement des objets nécessaires dans l’espace ou sur une surface planétaire demeurent l’une des contraintes majeures dans les missions spatiales humaines à long terme. Les experts du secteur spatial ont montré un grand intérêt pour l’utilisation des ressources lunaires en tant que prochaine étape logique dans la mise en œuvre d’une stratégie globale d’exploration humaine du système solaire.

Par conséquent, la clé de toute présence durable dans l’espace est la capacité à fabriquer les structures nécessaires, les articles et les pièces de rechange, sur place et à la demande. Cela peut réduire le coût et le volume des missions de fret lancées depuis la Terre, si une partie substantielle des éléments nécessaires aux missions de longue durée peut être produite localement. Les technologies de fabrication additive représentent une solution potentielle pour atteindre cet objectif, car elles peuvent réduire les délais depuis la conception jusqu’à la mise en œuvre et réduire les déchets de fabrication, tout en augmentant la recyclabilité et la capacité à produire des pièces optimisées à la demande.

L’étude URBAN examinera la capacité de ces techniques de fabrication additive en réalisant deux enquêtes parallèles. La première concerne la cartographie du matériel requis pour une base lunaire humaine permanente.  L’autre enquête est une analyse des technologies de fabrication de couches additives disponibles et de leurs capacités potentielles dans un environnement lunaire. L’évaluation comprend l’état de l’art de l’impression 3D liée à plusieurs matériaux tels que les métaux, les polymères, les céramiques, le béton, les ingrédients alimentaires, les tissus vivants et même … les dechets.

Une base lunaire conceptuelle RegoLight (Crédit : LSG)

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