Diffusion prévue sur France 5 le 24 octobre 2017 à 20h50
Un film écrit et réalisé par Thierry Robert
Co-écrit par Aurélie Saillard avec la collaboration de Alain Zenou
Production le cinquième rêve
Credit photo : ©andyparant.com – le cinquième rêve
Alban Michon est plongeur professionel en millieu extrême, il a deja silloné notre Planète jusqu’au endroits les plus isolés, en s’imergeant sous les glaces des pôles.
Aujourd’hui, il veut aller plus loin : plonger sur … Mars. Sa quête onirique, véritable fil rouge du film, va nous plonger dans l’univers de la conquête spatial contemporaine. Nous nous faufilerons aux cotés des chefs d’agences spatiales internationales, de leurs ingénieurs, et des industriels de renom qui se livrent une compétition éffrénée pour remporter les grands défis technologiques posés par cette aventure.
Visuellement superbe et combiné avec une rigueur scientifique extraordinaire, ce documentaire nous invite à découvrir les coulisses de la plus grande expédition de tous les temps.
Au travers des projets MOONWALK et SHEE retrouvons dans ce documentaire l’entreprise COMEX
« Sa tablette tactile étanche permet de contrôler un robot à distance, et dans un proche avenir, l’astronaute pourra le faire directement par un mouvement du bras ou de la main, comme avec une télécommande. Le scaphandre transmet également tous les paramètres vitaux de son occupant. Il détecte aussi les attitudes ou les mouvements anormaux qui pourraient entraîner sa chute. Nous pouvons même simuler les délais de transmission des données vers la Terre qui sont d’un peu plus d’une seconde au départ de la Lune, mais qui peuvent atteindre 23 minutes quand on se trouve sur Mars. »
Fruit d’une coopération internationale qui a réuni partenaires privés et institutionnels.
l’Allemand DFKI (coordinateur du projet, en charge du développement du robot Yeno), le Belge Space applications services (gestionnaire du centre de contrôle et de l’intégration homme/machine), l’Anglais Airbus Group Innovation (suivi des paramètres vitaux de l’astronaute), l’Espagnol INTA (mise au point des capteurs d’échantillonnage et responsable des essais sur le site de Rio Tinto), le Norvégien NTNU (évaluateur des sorties extra-véhiculaires) ou encore l’Autrichien Liquifer Systems Group en charge du développement des scenarios de mission.
Le projet SHEE
Qui signifie Self deployable Habitat for Extreme Environments, a débuté en janvier 2013. Forte de son avancée dans la technologie hyperbare et hypobare comme de son savoir-faire dans la robotique en milieux extrêmes, la Comex développe aux côtés de partenaires européens, un prototype d’habitat lunaire déployable pour une équipe de deux personnes et son système « support vie »
Cette étude montre qu’il existe des contraintes de design communes entre les applications terrestres en environnements extrêmes et les applications spatiales. Les solutions d’habitat développées pour le domaine spatial peuvent dès lors directement contribuer aux développements d’architectures terrestres. Outre les avancées et les transferts technologiques, cela permet également de réaliser des économies d’envergure du fait qu’un seul investissement répond à deux objectifs parallèles avec une réelle valeur ajoutée.
Les études en architecture spatiale peuvent contribuer de manière significative à différents domaines liés au développement durable: intégration d’infrastructures techniques dans une structure d’habitat ergonomique, modes de vie écologique, utilisation de matériaux avancés et de systèmes robotiques intégrés. Le projet SHEE explore et met en œuvre ces domaines d’application.
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